À l'heure où nos communications passent par des services centralisés et essentiellement par Internet (Messenger, Instagram, TikTok…) et à l'aube d'une politique fasciste incarnée par les partis d'extrême-droite mais déjà bien entamée par un parti libéral à bout de souffle qui joue ses dernières cartes autoritariennes pour survivre, il est important pour les gens qui aspirent à un avenir moins sombre, moins dystopique, de savoir s'organiser au cas où un jour, un gouvernement en viendrait à couper Internet pour empêcher une ou plusieurs révoltes.

Impossible, vous pensez ? Pourtant, le terrain est déjà préparé. TikTok a récemment été coupé en Nouvelle-Calédonie aux moments où les citoyen⋅nes exprimaient, dans les rues, leur colère par la révolte. Effrayé par son propre peuple, le gouvernement a considéré que TikTok était le lieu de communication et d'organisation de ces révoltes et qu'il serait bien plus simple d'opérer sur le territoire si ce réseau devenait inaccessible. Dans le monde, des pays bloquent déjà Internet, et même si la France ne l'a encore jamais fait, ce n'est qu'une question de temps avant qu'un dirigeant (ou une dirigeante, si vous voyez de qui je veux parler) ne suggère l'idée. Il est donc impératif de savoir quoi faire, dès maintenant, si ce scénario venait à se produire.